« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. »
Une rupture amoureuse est souvent douloureuse, une épreuve difficile à traverser. Mais comme le veut l’adage, c’est aussi une occasion pour apprendre et grandir. Voici certains enseignements que vous pouvez tirer d'une rupture amoureuse, sur lesquels construire pour faire de votre rupture quelque chose de positif, quelque chose qui vous permet d’avancer à titre personnel et de vous projeter sereinement dans votre vie de couple future.
1. Vous n’avez besoin de personne pour savoir qui vous êtes.
Après une rupture, vous pouvez de nouveau vous concentrer sur vous-même et prendre conscience de votre valeur intrinsèque. Vous passez par exemple plus de temps avec vos amis et votre famille et sentez que vous comptez pour des personnes qui comptent également pour vous.Aussi, vous consacrez davantage de temps à vos centres d’intérêts et à vos projets personnels. Vous vous reconnectez à vous-même et comprenez que tout dans votre vie ne dépend pas de la présence d’un partenaire amoureux : mais de vous-même avant tout.Vous réapprenez ainsi à être célibataire, à vivre positivement votre solitude. Vous gagnez en indépendance et en solidité personnelle. Et parce que vous vous suffisez à vous-même, vous éviterez la tentation de vous jeter dans les bras du premier venu pour panser vos blessures. Vous serez moins précipité, plus clairvoyant pour choisir votre nouveau partenaire.
2. Vous gagnez en maturité en comprenant que le partenaire parfait n’existe pas.
La rupture amoureuse nous permet de gagner en lucidité sur le couple en général. Elle nous apprend que le partenaire parfait n’existe pas, que l’amour sans défis est une utopie qui n’existe à la rigueur que dans les films.Toute relation vient avec son lot de défis, de difficultés à surmonter, d’incompréhensions à résoudre. Ces défis et difficultés exigent de notre part que nous fassions des efforts, en matière de remise en cause personnelle ou de communication par exemple.D’une rupture, on peut donc tirer cette idée que pour réussir son couple, il faut être deux, de bonne volonté et avoir l’art du compromis et des concessions.
3. Le temps de la remise en cause personnelle.
Identifier les erreurs que l’on a commises dans la relation, comprendre pourquoi nous les avons faites et réfléchir à la manière dont nous pourrons éviter de les refaire à l’avenir : autant d’étapes indispensables pour faire de l’échec que constitue une rupture, la promesse d’une réussite future.La rupture nous apprend en effet que l’amour, s’il est conditionnel à toute relation amoureuse, ne suffit pas pour garantir la pérennité de cette relation. Or la clef, ici, est de ne pas tomber dans le piège de chercher ce que l’autre aurait pu mieux faire. L’exercice plus périlleux, mais plus bénéfique à long terme, est de chercher ce que vous auriez pu mieux faire. Chacun a sa part de responsabilité dans une relation. Bien comprendre la vôtre vous permettra d’envisager avec sérénité, de façon plus mature, vos futures relations.
4. Maintenant, vous savez ce que vous voulez… et ne voulez pas.
Après avoir fait retour sur vous-même, il n’est pas interdit de réfléchir sur ce qu’était votre couple, sur les « défauts » de votre partenaire. Était-il par exemple trop possessif pour vous, ou pas assez à l’écoute ? Avait-il une manie qui vous agaçait ? Demandez-vous quel genre de partenaire que vous souhaitez rencontrer à l’avenir. Déterminez ce que vous attendez d’une relation et d’un partenaire, et ce que vous souhaitez éviter de retrouver ou de reproduire.Suite à une rupture, vous pourriez par exemple dresser la liste des traits de caractère, des valeurs et des comportements que vous recherchez chez un partenaire. C’est justement l’une des forces de l’application Unio. Nous sommes convaincus que la relation amoureuse n’est pas vouée à l’échec. Si elle est bien préparée, bien anticipée pour mettre dès le départ toutes les chances de votre côté, il n’y a aucune raison que votre relation échoue.
5. Le mythe du sauveur… n’est qu’un mythe.
L’une des pires erreurs est peut-être de se mettre en couple avec une personne pour combler un manque affectif ou une difficulté personnelle. Que ce manque ou cette difficulté vous concernent vous, ou qu’elles concernent votre partenaire, il n’appartient à personne d’être le sauveur de son partenaire.Comme nous le disions plus haut, apprendre à être seul est un prérequis pour s’engager sainement dans une relation à l’autre. De plus, adopter le rôle de sauveur a un effet négatif sur la relation et sur chacun des partenaires.Car une relation saine ne peut reposer sur une dissymétrie où l’un des deux partenaires, le soi-disant « sauvé », dépend excessivement de l’autre pour sa propre stabilité émotionnelle. Cela représente également pour le soi-disant « sauveur » une charge émotionnelle excessive qui à terme peut le conduire à des situations ingérables sur le plan émotionnel. Pour réfléchir plus avant sur ce sujet, rendez-vous à notre article « Faut-il sauver son partenaire ? ».
6. Ne pas garder ce que l’on ressent pour soi.
Une rupture nous apprend, malheureusement un peu tard, que lorsque quelque chose cloche dans la relation, il faut ne pas rester passif. Vous saurez à l’avenir qu’il est important de régler activement vos problèmes relationnels avec votre partenaire, soit en le quittant avant que les choses n’empirent, soit au moyen d’une communication riche, bienveillante et constructive.Car à réprimer trop d’émotions, de mal-être ou de questions, voire de doutes non-résolus, on s’expose à en payer le prix, soit par des problèmes de santé mentale, soit par des problèmes de santé physique.
7. Aucune rupture n’est insurmontable.
Dans les premiers temps de la rupture amoureuse, on peut être profondément désespéré, pleurer régulièrement, ne pas comprendre et souffrir sans savoir comment en sortir. Pourtant, en appliquant nos conseils pour se remettre d’une rupture amoureuse, en tirant les leçons de cette rupture et en se projetant vers l’avant, on est tous capable de surmonter un chagrin d’amour.
Comme disait Léo Ferré, « avec le temps, va, tout s’en va ».
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